Par M. Excuisite le
La faute à une bactérie capable de résister à des conditions extrêmes. Cette dernière ronge la coque petit à petit, et il n’y a malheureusement aucune solution pour empêcher la disparition de l’épave.

Depuis maintenant 106 ans, l’épave du RMS Titanic repose à une profondeur de 3 843 mètres au large de Terre Neuve. Dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le paquebot heurte un iceberg et sombre en moins de trois heures causant la mort de près de 1 500 personnes. Il faudra attendre le 1er septembre 1985, soit 73 ans plus tard, pour qu’une expédition franco-américaine découvre et localise l’épave.
Halomonas titanicae
Faisons un nouveau bond dans le temps, en 2010. Cette année-là, alors qu’elle analyse un morceau de l’épave, une équipe de chercheurs canadiens découvre l’existence d’une bactérie. Capable de résister à des conditions extrêmes que ce soit la pression, la salinité, le manque d’oxygène et de lumière, cette dernière écope du petit nom de Halomonas titanicae.

Non contente d’être particulièrement résistante, la Halomonas titanicae a également la fâcheuse tendance de ronger l’épave dans laquelle elle a élu domicile. À tel point que cela alarme la communauté scientifique.
En effet, la BBC rapporte que plusieurs chercheurs estiment que l’épave du Titanic pourrait disparaître définitivement d’ici 14 à 20 ans. Interrogée par le Daily Mail, Henrietta Mann, professeur de l’Université Dalhousie, Canada, explique “qu’étant donné que le Titanic se situe à 3 800 mètres de profondeur, il est impossible de le préserver.”
Elle espère cependant que les travaux sur la bactérie Halomonas titanicae, ainsi que l’observation de l’épave du Titanic permettront aux chercheurs de mieux comprendre la bactérie afin de protéger à l’avenir les structures métalliques sous-marines.”
Source : Journal du geek